Un nouveau groupe de recherche sur le microbiote des insectes vecteurs

Au 1er février 2017, un groupe de recherche sur 5 ans (G5) intitulé « Microbiote des insectes vecteurs » a été mis en place au Vectopole amazonien Émile Abonnenc, au sein de l’Institut Pasteur de la Guyane. Il a pour objet d’étudier les influences de la composition de la flore microbienne des moustiques sur leur capacité à transmettre des maladies.

Il s’agit du premier groupe «G5» délocalisé du campus parisien de l’Institut Pasteur et créé au sein du réseau international des Instituts Pasteur. Le financement provient du Laboratoire d’excellence IBEID, qui est dirigé par Pascale Cossart et Philippe Sansonetti.

À la tête de ce groupe de recherche : Mathilde Gendrin, chargée de recherche à l’Institut Pasteur.

Mathilde revient de 6 ans d’expérience post-doctorale à l’Imperial College de Londres, où elle travaillait sur le microbiote d’Anopheles et les liens avec la transmission du paludisme à l’homme.

Son premier objectif : établir des modèles de laboratoire pour la flore intestinale, ou microbiote, des moustiques. Comment ? En restaurant, chez les moustiques élevés en laboratoire, un microbiote proche de celui des moustiques que l’on trouve en ville ou en forêt.

Cela lui permettra d’étudier comment ce microbiote influence la capacité des moustiques à transmettre des maladies, en espérant trouver des nouveaux moyens pour bloquer cette transmission.

Au fil des mois, le groupe de recherche va s’étoffer avec le recrutement de doctorants, post-doctorants et techniciens.