Agathe Chavy, remporte la finale régionale du concours « Ma thèse en 180 secondes »
Pour la 4ème édition du concours régional de « Ma thèse en 180 secondes », Agathe Chavy, doctorante à l’Institut Pasteur de la Guyane remporte le prix du public 2018. C'est la quatrième année consécutive que les étudiantes en thèse de l'Institut Pasteur de la Guyane remportent la finale régionale du concours "Ma thèse en 180 secondes".
« Nous sommes très fiers de nos étudiantes en thèse, nous adressons toutes nos félicitations à Agathe mais aussi aux trois autres étudiantes de notre institut, lauréates des années précédentes. Nous félicitons aussi les directeurs de thèses ainsi que l’école doctorale de l’Université de Guyane pour l’encadrement de nos doctorantes », déclare Mr Mirdad Kazanji, Directeur de l’IP Guyane.
Pour rappel, en 2015, Lanjiao Wang, doctorante au sein du Vectopôle amazonien Émile Abonnenc, avait reçu le premier prix de la finale régionale. Dans le cadre de sa thèse, elle étudie la résistance du moustique Aedes aegypti, le vecteur de la dengue et du chikungunya, aux insecticides.
En 2016, Samantha James avait captivé le jury en présentant sa thèse sur « L'identification de gènes cellulaires cibles du transactivateur viral Rta de l’herpèsvirus humain 8 (HHV8) et leur implication dans la pathogenèse virale », qu'elle poursuit dans le Laboratoire des Interaction virus-hôtes.
En 2017, Camille Fritzell, étudiante en thèse à l’Unité d’épidémiologie a remporté le prix du jury en présentant sa thèse sur « L'épidémiologie des arboviroses prioritaires en Guyane », et elle a représenté la Guyane en France où elle a terminé finaliste.
Enfin cette année, Agathe Chavy remporte ce concours, elle part en France pour représenter la Guyane. Agathe Chavy réalise une thèse à l’Institut Pasteur de Guyane sous la direction de Benoit de Thoisy sur les « Nouveaux outils méthodologiques pour la compréhension du cycle de transmission de la leishmaniose en Guyane, implications pour la compréhension des phénomènes d'émergence ». L'objectif général de cette thèse est d’étudier les différentes communautés impliquées (micro-organismes, vecteurs, hôtes) dans le cycle de la leishmaniose et leurs interactions afin d'apporter de nouveaux éléments sur le risque prédictif global de cette maladie en Amazonie et dans le monde.